Pommier sauvage

Le pommier sauvage, aussi appelé « pommier des bois » et appartenant à la famille des rosacées, pousse jusqu'à 1500 m d'altitude dans les bois et haies partout en France. Cet arbre se distingue par son tronc cannelé, ses rameaux brun rougeâtre souvent transformés en épines, et son écorce brun jaunâtre qui s'exfolie en plaques pour devenir brun gris. Ses bourgeons sont petits, ovoïdes et légèrement velus, tandis que ses feuilles dentées sont vert foncé sur le dessus et vert pâle en dessous. Les fleurs du pommier sauvage sont légèrement rosées et forment de charmants bouquets. Les fruits, de petites pommes jaune verdâtre teintées de rouge, sont comestibles bien que très acides. Ce pommier est un excellent choix d'ornement pour une haie champêtre, accompagné par des plantes comme le viburnum opulus, le crataegus monogyna ou le cognassier du Japon. Sa floraison est synchronisée avec ces plantes pour une continuité esthétique. La germination des graines de pommier sauvage nécessite de la patience. Après un trempage de 24 heures dans l'eau chaude, il faut les mélanger à un substrat drainant puis les placer dans un sac en plastique à une température de 20°C pendant deux semaines. Ensuite, le sac doit être mis au réfrigérateur à 4°C durant trois mois pour rompre la dormance des graines. Les graines peuvent germer dans le sac, après quoi elles doivent être délicatement plantées à 5 mm de profondeur dans un bon compost. La croissance du pommier sauvage est d'environ 30 à 60 cm la première année, et il est recommandé d'attendre deux ans avant de le planter définitivement dans le jardin. Une fois installé, le pommier sauvage nécessite peu d'entretien. Rustique, il tolère des températures hivernales allant jusqu'à -35°C et s'adapte bien à la pollution atmosphérique, ce qui en fait un choix approprié pour les jardins urbains. Toutefois, il résiste mal à la sécheresse et requiert des arrosages réguliers en cas de chaleur prolongée.